Les adieux à la reine, un film de Benoit Jacquot sorti en salles en 2012.
"Les Adieux à la reine" perd sur les deux tableaux : trop loin de son prétexte (la Révolution), pas assez près de son horizon réel (une affaire de couloirs amoureux), il en devient presque aussi aveuglé que son héroïne, figure passive qui n'a pas le coup d'oeil et l'intuition des vrais bons témoins.
Jean-Philippe Tessé, Les Cahiers du Cinéma
De justesse, Les Adieux à la reine échappe bien au désastre, sans pour autant satisfaire tout à fait ces sobres espoirs. Car, s'il ne trahit jamais l'évident talent de filmeur du cinéaste, le film au final n'offre pas beaucoup plus que ça - images léchées, extrême (et à la longue excessive) clarté du trait, de l'écriture, juste mesure de chaque syncope ou redressement.
Sidy Sakho, Chronicart.com
Mais c'est bien Léa Seydoux qui s'impose avec le plus d'élégance. De ce jeu où cohabitent de manière indécidable entrain et mélancolie, de ce regard plein en même temps d'insolence et de réserve, Les Adieux à la reine ne parvient jamais, malgré son insistance, à épuiser le secret. C'est sans doute la principale richesse d'un film sans grande envergure, clairement en deçà de ses ambitions.
Sidy Sakho, Chronicart.com
"Les Adieux à la reine" perd sur les deux tableaux : trop loin de son prétexte (la Révolution), pas assez près de son horizon réel (une affaire de couloirs amoureux), il en devient presque aussi aveuglé que son héroïne, figure passive qui n'a pas le coup d'oeil et l'intuition des vrais bons témoins.
Jean-Philippe Tessé, Les Cahiers du Cinéma
De justesse, Les Adieux à la reine échappe bien au désastre, sans pour autant satisfaire tout à fait ces sobres espoirs. Car, s'il ne trahit jamais l'évident talent de filmeur du cinéaste, le film au final n'offre pas beaucoup plus que ça - images léchées, extrême (et à la longue excessive) clarté du trait, de l'écriture, juste mesure de chaque syncope ou redressement.
Sidy Sakho, Chronicart.com
Mais c'est bien Léa Seydoux qui s'impose avec le plus d'élégance. De ce jeu où cohabitent de manière indécidable entrain et mélancolie, de ce regard plein en même temps d'insolence et de réserve, Les Adieux à la reine ne parvient jamais, malgré son insistance, à épuiser le secret. C'est sans doute la principale richesse d'un film sans grande envergure, clairement en deçà de ses ambitions.
Sidy Sakho, Chronicart.com