Apart together (29 mars 2012)

Apart together, un film de Wang Quan'an sorti en salles en 2012.
























Beauté animale (26 mars 2012)

Beauté animale, une exposition au Grand Palais du 21 mars au 16 juillet 2012.
















Anonyme - Les Oiseaux (1919)
Jacob Jordaens - Etude de cinq vaches (1620)

Giacomo Balla - Mouvements rapides martinets en mouvement + séquences dynamiques (1913)

Jacopo Bassano - Deux chiens de chasse liés à une souche (1548)

Alexander Calder - Vache (1930)

Gustave Courbet - La truite (1873)

Gabriel Decamps - Le Singe peintre (1833)

Durer - Rhinocéros (1515)

Théodore Gericault - Cheval gris (1812)

Théodore Gericault - Tete de lionne

Théodore Gericault - Tête de cheval blanc (1816)

Alberto Giacometti - Le chat (1951)

Goya - Combat de chats (1786)



Edouard Manet - Le Rendez-vous des Chats (1868)

Henry Moore - Les moutons (1974)

Bapstiste Oudry - Misse et Turlu (1725)

François Pompon - Ours blanc (1928)

François Pompon - Tete d'orang-outan (1930)

Vincent Van Gogh - Chauve souris (1885)

Gabriel Von Max - Les Singes critiques d’art (1889)

« Quels furent les premiers sujets des premiers artistes ? Des lionnes, des chevaux, des rennes, des bisons. Dans la grotte Chauvet, à Altamira (Espagne), à Lascaux, leur beauté est éclatante. Elle ne l'est pas moins plus tard en Mésopotamie, en Egypte, Grèce, au Louristan (Iran), en Chine, ou dans l'Amérique précolombienne. Les arts commencent avec les bêtes, leur observation, leur exaltation. Il y a là matière à d'infinies réflexions, qu'historiens, anthropologues, ethnologues et philosophes développent avec une attention renouvelée ces derniers temps.
Que l'exposition "Beauté animale" ne commence pas ainsi est assez inexplicable. Il l'est tout autant qu'elle ne s'attache qu'aux représentations animales en Occident, de la Renaissance à aujourd'hui. Sans doute aurait-il été difficile de traiter de toutes les civilisations et de toutes les époques. Néanmoins, en empruntant à Saint-Germain-en-Laye un ou deux ivoires magdaléniens et au Louvre quelques bronzes ou quelques vases attiques, il aurait été facile derappeler la longue prééminence de l'animal dans les arts partout dans le monde, d'élargir le champ de vision, de se demander si l'on ne comprend pas mieux Delacroix en se souvenant des marbres du Parthénon, Rembrandt à partir des miniatures persanes - il en copia - ou l'Ours blanc de Pompon par rapport à la mode des primitivismes dans l'entre-deux-guerres. S'il est un thème pour lequel l'occidentalocentrisme est particulièrement malencontreux, c'est celui-ci. »
Philippe Dagen, Le Monde

« Plus sérieusement, d'autres usages majeurs sont oubliés : le sacrifice, la guerre, la tauromachie et - le plus évident de tous - la nourriture et l'abattoir. Pourquoi ? Pour n'offusquer personne et surtout pas les enfants ? On ne peut s'empêcher depenser que "Beauté animale" a été conçu comme un spectacle tous publics, aseptisé, aimable, consensuel comme on dit. Et que, pour cela, un sujet très intéressant est réduit à de belles images. »
Philippe Dagen, Le Monde

Elena (23 mars 2012)

Elena, un film de Andrei Zvianguintsev sorti en salles en 2012.























"L'arbre avait prévenu, le film a un programme, qui devra se dérouler jusqu'à son terme pour dire l'ampleur du terrain, pas modeste, qu'il s'est choisi. Mais il faut reconnaître à Zviaguintsev, entre autres talents, celui de déjouer à ce sujet un horizon d'attente qu'on croyait plusieurs fois fixé. Comment se répartissent les bûches, devant la caméra de Zviaguintsev ? Entre loups et agneaux, c'est vite compris, mais : qui sont les loups, qui sont les agneaux ? L'enjeu de classes est la première piste, la plus évidente, mais ce n'est pas la bonne, malgré les humiliations subies chez le vieux par Elena, malgré les trajets pour rejoindre son fils, filés depuis les vitres du métro en de long plans sur le paysage pour mesurer l'écart : les salauds sont partout, l'humiliation un mets de riche et un plat de pauvre (comme tyran domestique, le fils d'Elena n'a rien à envier au vieux bourgeois). Homme-loup, femme agneau, donc ? Pas plus : la fille du vieux, petit soldat de l'aigreur, ne vaut pas mieux que lui. La rupture se joue ailleurs, entre cyniques (le vieux, sa fille, le fils et le petit-fils d'Elena) et infirmières (Elena et sa belle-fille), mais elle non plus, finalement, ne tient pas, dès lors qu'est consommé le basculement qui emmène le film vers son horizon véritable : allez, tous cyniques, tous loups, même Elena que le film fait tomber de l'autre côté de la frontière, poussée par un crime qu'il lui fait commettre et dont bien sûr on ne peut rien dire, sinon que, depuis le mirador où Zviaguintsev le préparait depuis le début, il résonne comme une leçon."
Chronicart.com, Jérôme Momcilovic

"Et puis il y a le foyer de son fils issu d’une première union, aussi : un petit-fils qui passe ses journées devant une console de jeux vidéo (quand il ne sort pas pour aller tabasser des étrangers), un père qui boit de la bière et ne fout rien en attendant que le fric tombe du ciel (quand il ne crache pas sur les gens depuis son balcon), et une mère en crise d’autorité juste bonne à se faire engrosser. Malgré ce portrait lourdingue, il ne faut pas oublier que ce sont tout de même des gens en détresse, qui réclament assistance (financière), et qui mieux que le mari d’Elena pour leur prêter de l’argent ?"
Critikat.com, Julien Marsa



Berenice Abbott (1898 - 1991), photographies (13 mars 2012)

Berenice Abbott (1898 - 1991), photographies. Une exposition au jeu de paume du 21 février au 29 avril 2012.
















Berenice  Abbott - Jean Cocteau avec un revolver (1926)

Berenice abbott - Bar chez Billie (1936)

Berenice abbott - Batiment de la compagnie de téléphone (1931)

Berenice abbott - Cour de logements sociaux (1936)

Berenice abbott - Dimanche après-midi (1935)

Berenice abbott - Empilement de carcasses de voitures (1954)

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Berenice abbott - Flatiron building (1938)

Berenice abbott - Gunsmith et quartier général de la police (1937)

Berenice abbott - Jay street (1936)

Berenice abbott - Kiosque a journaux (1935)

Berenice abbott - Mains de Jean cocteau (1927)

Berenice abbott - Marchand de hot dogs (1936)

Berenice abbott - Mineur (1935)

Berenice abbott - Pont de Triborough (1937)

Berenice abbott - Quartier de la radio (1936)

Berenice abbott - Restaurant Blossom (1935)

Berenice abbott - Stand Happy's refreshment (1954)

Berenice abbott - Station service Sunoco (1954)

Berenice abbott - Talman street (1936)

Berenice abbott - Theatre lyrique (1936)

Berenice abbott - Vue de nuit (1932)

Man Ray - Portrait de Berenice Abbott (1925)